mercredi 22 février 2012

Japon - Kyoto ! - Récit de voyage !

Kyoto

Bienvenue au pays du soleil levant ! Le pays porte bien son nom, puisqu’on a eu du soleil pendant tout le weekend ! De Tokyo on prend le bus pour rejoindre Kyoto. Comme aux Philippines on fait bus de nuit là aussi, mais niveau confort y a rien à voir ! Sièges ultra-confortables qui se baissent complètement, une rangée qui sépare tout le monde de son voisin, repose pied pour pouvoir étendre les jambes, et même des petits chaussons ! Si c’est pas la classe ça ! Et à l’arrivée on a même droit à une petite musique douce pour nous réveiller gentiment.

L’esprit des nuages a répondu à nos attentes : on voilait voir Kyoto couverte de neige, c’est réussi ! Histoire de nous rappeler que, quand même, on est en hiver (on avait un peu oublié avec nos voyages jusqu’à maintenant), il fait bien frisquet ici. En y réfléchissant bien c’est la seule fois de l’hiver où on aura eu des températures aussi froides, et où perso j’aurai vu de la neige. Il y a une bonne couche de neige, si on avait des gants on se serait bien fait une petite bataille de boule de neige. Ah en fait pas besoin, les arbres se charges eux-mêmes de nous couvrir de neige quand on passe en dessous.



On a de la chance décidément : vu qu’on est pas vraiment au plus fort de la saison touristique, loin de là, on a Kyoto pour nous toutes seules ! C’est d’un calme !
Les bâtiments ici sont vraiment différents de e à quoi on s’était habituées jusqu’à maintenant dans le reste de l’Asie. On voit clairement qu’il fait plus froid ici. 




 




On est allé voir un château, mais attention c’est pas le château au sens où on l’entend chez nous, rien à voir. Celui là été très vieux (1603). Les pièces sont séparées par des paravents coulissants et les murs sont couverts de peintures magnifiques, souvent dorées. On a pas eu le droit de prendre de photos, dommage ! Petite particularité : le parquet est fait de telle façon qu’il « couine » quand on marche dessus. C’était en fait pour qu’on entende dès qu’il y a quelqu’un, pour que personne ne puisse entrer en fraude (oui le maître des lieux était un peu paranoïaque sur les bords).
Le jardin est à la taille du château, c’est-à-dire énorme. Du haut de la colline on peut bien voir que la ville est entourée de petites montagnes.
On a aussi vu un des symboles  du japon : une pagode entièrement dorée, à faire pâlir de jalousie les dorures thaïlandaises, c’est dire ! On a aussi vu des temples, des jardins, des portes oranges…..et on s’est pris pour des pandas dans les forêts de bambous !

Par contre on a été un peu surprises. On s’attendait à ce que Kyoto  soit une petite ville….mouais en fait pas vraiment. C’est une petite ville ave 2 lignes de métro quand même (comme Lille quoi !) Comme petite ville on a déjà vu mieux. D’ailleurs le métro nous a laissé une drôle d’impression. Il n’y a pas intérêt à prendre le métro quand on est un peu dépressif, sinon c’est le suicide direct ! Les gens ont tous un air horriblement déprimé ou alors ils dorment (sièges chauffants=sommeil garanti). Du coup c’est le silence complet, personne ne bouge, personne ne parle, c’est le caaaaaalme plat. A ça on rajoute la petite musique du métro bien sinistre, voire carrément flippante, et ça nous donne une dépression carabinée ! Brrrrw, sortons vite de là !

Par contre on a trouvé un autre endroit très chaleureux, confortable et où on se sent vraiment bien : les toilettes ! Aaaaaah, les toilettes japonaises, c’est unique ! C’est avec un bonheur non dissimulé vu la température extérieure que nous avons découvert que la cuvette est chauffée. Nous avons aussi le plaisir d’entendre un petit bruit de cascade (on a supposé que c’est pour nos aider à faire nos besoin, mais rien n’est moins sûr). On peut mettre de la musique, ou encore essayer une large gamme de jets divers et variés. Ill y avait trop de boutons on a pas pu tout tester. Bref c’est fun, ça passe le temps. Par contre c’est un coup à passer des heures aux toilettes.


C’est ainsi que notre journée est passée en un éclair. Parée pour une deuxième nuit dans le bus, de retour vers Tokyo. Changement d’ambiance assuré !

A SUIVRE...
M.

Trek à Banaue & Batad ! - Récit de voyage !


Banaue-Batad


Et voilà, le jour se lève sur les montagnes des Philippines du Nord. On se lève aussi, un peu à l’ouest après notre nuit passée dans le bus. Nous voici donc arrivées à Banaue, petite ville perchée sur les flancs des montagnes et entourée de rizières en terrasses. Pas le temps de se poser, on est pas encore arrivées destination. Le but c’est de rejoindre le village de Batad. Les bus ne vont pas jusque là-bas, c’est donc en jeepney que nous continuerons le trajet. 

Ce matin nous sommes d’une humeur aventureuse, on se met donc en mode Indiana Jones et on tente la ballade en jeepney, certes, mais sur le toit ! ah bah oui c’est plus drôle. 1h de trajet pour faire une dizaine de km : je vous laisse imagier l’état de la route ! D’ailleurs c’est plutôt une piste qu’une route, voire un parcours du combattant. Nos fesses se souviendront longtemps des trous dans la route et du confort incroyable du toit de la jeep. Fin de la route, la jeepney ne peut pas aller plus loin. On devra donc rejoindre le village à pied. Heureusement il y a des guides, prêt à nous ouvrir le chemin. On en prend donc un pour la journée, qui nous fera visiter le village, ses alentours et les rizières.



Bon soyons clair : il faut une sacrée conditions physique pour visiter ces rizières. On passe la journée à monter, descendre, re-descendre, re-monter les montagnes. D’autant plus que notre guide devait être un chamois dans une autre vie, il nous a donc fait bien cavaler ! Les dénivelées sont tellement important que les sentiers sont en fait majoritairement des escaliers. Et vu la hauteur des marches, on a plutôt l’impression de faire de l’escalade que de la marche. C’est tellement pentu à certains moments qu’on en a presque le vertige. Et pendant qu’on souffle et qu’on transpire à grosses gouttes, notre guide sautille aisément de marche en marche, malgré ses claquettes o.O

 Petite pause bien méritée à la cascade. On a même le droit à une petite animation imprévue : un allemand un peu fou a décidé de se baigner au pied de la cascade. Mais l’eau est, comment dire…..pas très chaude, voire carrément glacée (quelque peu logique pour une rivière de montagne). Il est tellement rouge quand il ressort de l’eau que même à 500 mètres on a l’impression de contempler une grosse écrevisse congelée. C’est magnifique ! Bon nous on est un peu plus malines, on se contente de mettre les pieds dans l’eau (et déjà rien que ça c’est dur). Les français aussi mettent de l’animation en faisant tomber une colonne de pierre que des gens avaient dû mettre longtemps à réussir à faire tenir en équilibre, et ayant sûrement une signification quelconque. Bravo, vive la France !
On a donc passé la journée à grimper dans les rizières. Elles ne sont majoritairement pas encore vertes puisque ce n’est pas la bonne saison. Certaines ont quand même des petites pousses, qui seront ensuite replantées dans les autres. Il fait tellement chaud et humide ici qu’ils font 2 récoltes par an (vers Avril et octobre). Ces rizières là sont très particulières puisqu’elles sont très pentues (vous l’aurez compris). Le temps ici change aussi incroyablement vite, et on aura quasiment eu l’impression d’avoir les 4 saisons en une seule journée.
On a décidé de rester dormir à Batad le soir. Le village fait à peine 50 habitants. Il y a sûrement plus de poules et de chien que d’humains. D’ailleurs je ne savais pas que les poules grimpaient aussi bien dans les montagnes. Suivant les conseils avisés du Lonely Planet, on dort chez Rita’s guest house. C’est plus que rudimentaire, mais c’est trop bien ! Il n’y a pas de fenêtres à certains endroits, pas de chasse d’eau (il faut mettre soi-même de l’eau pour évacuer), pas d’électicité partout, mais par contre tout le monde a facebook ^^  Moments inoubliables : prendre sont repas en contemplant les rizières en terrasse, observer la nuit sans aucune lumière autre que celle de la lune, se rendre compte à 4h du mat’ que l’auberge est entourée de poules qui font un concours de vocalises….
Le lendemain matin on repart de Batad tôt, pas le choix puisqu’il n’y a qu’une jeepney par jour. On reprend le sentier qui grimpe du village jusqu’au col. On fait la course avec les nuages, on doit arriver en haut avant eux. Ouf, on a réussi, en 45 minutes svp, et on a perdu 3 litres d’eau au passage ! Pour redescendre cette fois on aura pas le droit de faire le voyage sur le toit de la jeepney parce que le sol est trop glissant. En effet c’est même carrément inondé à certains endroits (on croise quelques autres jeepneys embourbées, et on prie pour que la notre continue à rouler). Le trajet cette fois durera 2 fois plus de temps qu’à l’aller. On arrive quand même sans encombre à Banaue. Comme on a encore du temps avant de reprendre le bus pour Manille, on fait une ballade en espèce de tùk-tùk autour de la ville. Les rizières ici sont un peu différentes. On rencontre des vieux en costumes traditionnels. Ouah ils sont tout petits ! encore plus petits que moi, c’est dire ! Et ils sont vieux vieux vieux !!! Et on a aussi sympathisé avec le conducteur de tùk-tùk (qui lui-aussi n’est vraiment pas grand). Il nous a montré une plante avec un nom bizarre, qu’on avait remarqué que les gens mâchouillent tout le temps. A longueur de journée ils mâchouillent ce truc et ils le crachent après (c’est un peu dégueu d’ailleurs). Ca leur donne une couleur très particulière aux gencives, on a un peu l’impression qu’ils ont la bouche en sang. Cette plante apparemment « réveille, booste et réchauffe ». On a pas essayé, on aurait peut-être dû.

Et voilà déjà l’heure de repartir à Manille et de reprendre l’avion. D’ailleurs si un jour vous prenez l’avion à Manille :1) partez tôt, gare aux embouteillages, 2) et oui, ici il faut payer une taxe pour sortir du pays, ça fait plaisir, 3) sécurité encore et toujours, il faut aussi enlever  ses chaussures à l’aéroport pour passer le portique.

Bye bye Philippines….oh mais non, que dis-je ? à dans 2 semaines ;P

mercredi 15 février 2012

Manille - Récit de voyage !


Philippines 1°partie : Manille

Alors suite à une longue hésitation organisationnelle (hum c’est pas très français tout ça), nous avons décider de faire les Philippines sur 2 weekends. Le 1° weekend on va aller voir le Nord, les montagnes et les rizières en terrasse. Et quelques weekends plus tard on remet ça, mais cette fois on va dans le sud du côté de l’île de Cebu, pour les plages, le sable blanc et les cocotiers.


Donc comme je le disais pour l’instant on se concentre sur le Nord. Atterrissage à Manille. Kof kof kof ! Nan nan c’est pas du tout pollué. Ici l’air est frais et pur. La preuve en image : voir les photos avec les nuages noirs qui sortent des pots d’échappements. C’est pas le paludisme qu’on va attraper ici, mais plutôt un cancer des poumons !

Alors ici ça nous change du Cambodge et de la Thailande. Fini les « Ladies », ici c’est « Ma’m ». Bye bye les tùk-tùk, hello les jeepneys. Adieu les moines et les Bouddha, bonjour les prêtres et les Jésus. On est toujours en Asie, mais ça fait déjà un peu plus « occidentalisé ». Bon certes y a des choses bizarres quand même. Ils ont l’air très très trèèèèèèèèèèèèès religieux ici. On s’en est vite rendu compte après avoir passé une dizaine de boutiques vendant les statues religieuses grandeurs nature en moins de cent mètres. On est aussi restées un peu perplexe devant les wagons « female only » (uniquement réservés aux femmes) du métro. S’ils existent c’est qu’il doit y avoir une raison, on les prend et on ne se pose pas de questions ! Au bout d’un moment on a aussi commencé à se demander « Mais où sont passés les touristes ? » Ca fait plusieurs heures qu’on est arrivées, mais on a toujours croisé aucun touriste, aucun expat’, aucun étranger, rien……on se sent un peu seules là ! Du coup on est clairement le centre de l’attention. TOUT LE MONDE NOUS REGARDE ! c’est pas vraiment discret. Et ils ont la parlotte les philippins. Ils nous disent tous quelque chose, que ça soit au guichet du métro, au Starbuck, dans les magasins …..Des vraies pipelettes ! Bon on comprend pas toujours tout, parce que l’anglais version Manille est parfois comique. Autre fait marquant : la sécurité. 
Ils aiment beaucoup les security check totalement inutiles ici. En entrant dans le métro vous devez passer devant des agents de sécurité et ouvrir vos sacs pour montrer le contenu. Sympa pour nous et nos énormes sacs à dos ! Mais le pire c’est que c’est plus pour la décoration qu’autre chose. Ils se contentent de vite fait jeter un coup d’œil, écarter légèrement les affaires avec un bâton en bois, et hop circulez y a rien à voir ! Après le security check de l’entrée, il faut en passer un autre quand on change de ligne, quand on sort, quand on re-rentre, quand on va dans un centre commercial, quand on change bâtiment, quand on revient dans le centre commercial, quand on reprend le métro………..ARRRRRRRGGGGGGHHHHHH ! Mais c’est fini oui ?!?!?!? 
 Sinon Manille c’est un peu comme Phnom Penh : une journée c’est largement suffisant pour tout voir. La vieille ville, intramuros, est assez petite. Il y a quelques anciennes maisons coloniales mais pas grand-chose, et un vieux fort (ce qu’il en reste). 







Ah si il y a aussi le « Mall of Asia ». C’est le 3) plus grand centre commercial du monde apparemment. J’avoue, c’est grand.  Et il y a une patinoire, au milieu, normal. Bon voilà, à part ça à Manille y a pas grand-chose.








C’est donc ainsi qu’on prend le bus de nuit, à 10h du soir. Et c’est parti pour 8h de trajet, cool ! allez dodo, demain il faudra être en forme pour affronter les montagnes.

Phnom Penh & Bangkok - Récit de voyage !

Jours 5, 6 : Phnom Penh, Bangkok

Bon, le plan après les temples d’Angkor, c’est d’aller à Phnom Penh, la capitale du Cambodge, pour prendre un avion qui nous ramènera à Bangkok. Mais avant d’arriver à Phnom Penh on doit déjà se taper 5h de bus. Le bus part avec 30 minutes de retard, ça va c’est raisonnable. 

Nous voici donc sur la 2° route du pays (souvenez vous le nombre de routes au Cambodge est assez limité). Voyage très agréable : Panne de clim’ (pas de problème, c’est pas comme si il faisait plus de 30°c dehors), radio cambodgienne réglée au volume maximum (ah bah moi qui me demandais à quoi ressemblait la musique locale, je suis servie !), et notre chauffeur qui essaye de battre le record du plus grand nombre de klaxons à la seconde. Et malgré tout ça, Lucie……DORT !

Selon le Lonely Planet : «Oh  Phonm Penh ! C’est exotique, c’est chaotique, c’est captivant, c’est consternant, c’est fascinant, c’est repoussant. Chaque jour apporte son lot d’expériences diverses –certaines déconcertent les sens, d’autres prêtent à sourire ; certaines vont à l’encontre de toute logique, d’autres retournent les sentiments. De nombreuses villes sont  fascinantes, mais Phnom Penh est unique dans sa capacité à à la fois charmer et glacer jusqu’aux os. »

 En effet c’est…euh….particulier ! Même si c’est la capitale du pays, la ville n’est franchement pas très grande. Bien sûr il n’y a pas de métro, mais c’est pas grave on peut quasiment tout faire à pied (ou du moins le centre, si on peut appeler ça le centre). Le bus vient juste de traverser un pont au-dessus d’une rivière, et on peut apercevoir la ville en contrebas. D’un côté du fleuve c’est la campagne avec quelques petites maisons sur pilotis, et de l’autre côté c’est la ville. D’ailleurs la ville est bizarre. Elle est très « plate ». Je m’explique : les bâtiments sont très petits, 2/3 étages max en général, et on ne voit pas de grandes tours, de hauts immeubles, ou ce qui pourrait ressembler de près ou de loin à un quartier des affaires. C’est plutôt un entassement de maisons collées les unes aux autres. C’est gris, délabré, ça fait un peu bidonville.


 Ah par contre ils ont l’électricité, ça se voit ! Le ciel est parcouru de câbles électriques qui s’emmêlent les uns dans les autres. Phnom Penh c’est aussi la ville des mobylettes : impossible de voir la couleur des trottoirs  certains endroits tellement y a de mobylettes garées dessus.
La ville a une ambiance un peu bizarre. On se sent pas super à l’aise une fois que la nuit est tombée. Bref, on a pas trop traîné ce soir là est on est assez vite rentrées. Mais rentrées où ? 

 
Dans notre magnifique auberge de jeunesse bien sûr ! Chambre très agréable, avec porte de la salle de bain joliment ornée d’un énorme trou à la place de la clenche et de la serrure, douche quasiment au dessus des toilettes (se doucher sans mouiller les toilettes et le papier toilette = mission impossible), plafond qui tombe en miette, pas de lavabo (« euh, dis tu crois qu’on e brosse les dents où ? à part les toilettes je vois pas »), des chats pleins de puces dans le couloir, et le must du must, une magnifique vue sur………….ah bah sur rien du tout vu qu’on a pas de fenêtre !!! 
On aurait très bien pu être à la cave ça aurait fait le même effet. Ah et  puis sinon y a pas d’eau chaude. Conclusion : on a passé une super nuit ! Et encore, Lucie dormait à ce moment là donc elle n’a pas eu droit à l’épisode « coupure de courant en pleine nuit ». Ambiance ambiance ! Précisons qu’on été quand même dans l’auberge de jeunesse la mieux notée de la vile……..mais comment elles sont les autres alors ? o.O


Donc après cette nuit très reposante, on a donc décidé de s’en aller aussi vite que possible de cet hôtel. Nous voici donc prêtent à 7h du matin à aller explorer la ville. Ce qu’on avait pas prévu c’est qu’il n’y a absolument rien à explorer dans cette ville ! Bon j’exagère un peu. On a vu le palais royal et la pagode d’argent. C’était très sympa une fois qu’on a réussi à semer les touristes chinois. Et une fois qu’on a avait ça….bah on avait tout fait. On a croisé pas mal de touristes comme nous, déambulant dans les rues, désœuvrés…En fait le seul intérêt de cette ville c’est qu’il y a un aéroport. Tout le monde vient ici uniquement pour prendre son avion et c’est tout. Une demi-journée c’est plus que suffisant pour faire le tour de la ville. On est donc parties en quête de la poste pour envoyer nos cartes postales (c’est devenu le petit rituel dans chaque ville ou on va). Et après ça on avait vraiment plus rien à faire, donc on est parties en direction de l’aéroport……Phnom Penh ne nous laissera pas un souvenir impérissable !
Quelques heures et un avion plus tard, et nous voici de retour à Bangkok ! On a un peu le sentiment de revenir à la maison. L’ambiance ici est définitivement plus agréable qu’à Phnom Penh. On connait déjà la ville, les arrêts de métro, les rues et tout…bref, easy !
On a déjà réussi à voir pas mal de trucs la dernière fois qu’on était à Bangkok, donc cette fois on va se concentrer sur les monuments historiques et les temples. On commence par le Wat Pho. Wat veux dire temple en Thailandais, c’est pour ça qu’on a vu un certain nombre de « wat quelque chose » durant ce voyage. Donc celui là c’était le plus vieux (16° siècle) et le plus grand temple de Bangkok. C’est celui qui contient la plus grande collection de Bouddhas allongés. Voilà pour la minute historique, maintenant nos impressions : « oooooooooooooh ! aaaaaaaaaaaaaaaaaah ! waouuuuuuuuuuuuuuh ! » L’architecture est assez particulière, il y a plein de bâtiments différents, de statues qui font des têtes bizarres, de sculptures, de tours…..Même les toits des bâtiments sont trop beaux ! Ils sont tous colorés et brillants comme si ils avaient été lustrés. Par contre on s’y perd dans ce temple, c’est énorme et y a pleins de chemins différents. Un vrai labyrinthe. 



C’est ainsi qu’on est tombé sur « the big bouddha ». Et ça pour être gros, il est gros ! En fait il s’agit d’un Bouddha couché, doré, de 15 m de haut pour 46 de long o.O wouhouh on se sent toutes petites à côté. Il est même trop gros pour tenir sur une seule photo, on est obligé de le prendre en plusieurs bouts.
Après ça direction le palais royal et Wat Phra Kaew (et oui, encore un wat). Re « waouuuuuuuuuuuuuuuh, ooooooooooooooooooooooh, aaaaaaaaaaaaaaaaaaaah ». Et moi qui trouvais Versailles très doré, là ça dépasse toutes mes attentes. Et quand c’est pas doré, c’est brillants, c’est coloré, On sait plus vraiment où regarder tellement y a de trucs partout ! Les murs sont tous recouverts de mosaïques, il y a des sculptures sur le bas des piliers, les bords des toits, des portes, des fenêtres……Finalement après tout ça le Bouddha de Jade passe presque inaperçu (petit Bouddha d’un mètre de haut assis sur un gros trône doré de 15 m de haut……..il connait pas la modestie celui-là). Bon, tout ça c’est trop dur à décrire avec des mots, donc je vous laisse aller voir les photos par vous-même.

A SUIVRE...

M

Angkor - Récit de voyage !


Jours 3, 4 : Angkor

En arrivant au Cambodge on comprend vite l’importance des temples pour le pays. Angkor est partout, partout, partout : sur le drapeau, les paquets de cigarettes, les bouteilles de lessive, les noms de rues, les noms d‘hôtels, les noms des magasins, les noms des restaurants, les noms de bières….bon, bref vous avez compris. PARTOUT !!!! Cela dit, c’est vrai que le tourisme au Cambodge est assez limité. A part les temples d’Angkor y a pas grand-chose. Et puis après tout ils ont bien raison d’être fiers de leurs temples, parce que c’est vraiment  waaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaooooouuuuuuhhhh !
Cette petite semaine Thaïlande/Cambodge a beau être notre semaine de vacances, ça ne sera pas de tout repos ! On oublie la grasse mat’ et on se lève en forme et motivée à 5h du matin. Pourquoi donc ?  Mais pour voir le lever du soleil sur les temples bien sûr ! Le plan c’est d’aller jusque là-bas (quelques km) et de faire ensuite la visite des temples (beaucoup plus de km), le tout  à vélo.

 Mission numéro 1 : essayer de faire marcher les lumières des vélos. Et oui, à 5h du mat’ i fait nuit, archi-nuit ! Mouais, la lampe de Lucie n’est définitivement pas coopérative, et la mienne n’est guère mieux.

Mission numéro 2 : trouver le chemin quand il fait nuit noir, que les lumières des vélos ne marchent pas, et que les routes ne sont pas éclairées. En fait c’est pas si compliqué que ça : suivez les phares des bus et des tùk-tùk, ils vont tous à Angkor. 

Mission numéro 3 : arriver au temple d’Angkor Wat avant que le soleil se pointe.Ca fait déjà un petit moment que le ciel s’éclaircit, il commence même à rosir petit à petit. Problème : on est pas encore arrivées. Viiiiiiiiiiiiiiiiiite, pédale Lucie pédale !!!! Cours, vole, peut importe mais viiiiiite !!!! Yes, on a réussi :D 



On a même le temps de se poser, de trouver le spot parfait  pour faire des photos (pas si dur que ça à trouver : c’est là où il y a un troupeau de touristes entassés en train d’attendre de pouvoir faire la photo parfaite). Le soleil a enfin décidé de se lever…………….sans voix ………….ça se passe de tous commentaires…………..d’ailleurs les seuls bruits qu’on entend à ce moment là sont les crépitements des flashs. 

Evidement, on ne déroge pas la règle : 200 photos d’un lever de soleil, qui dit mieux ?
Petite parenthèse. Si un jour vous allez en Asie et que vous êtes  de « type européen », vous allez constater un phénomène particulier. Il semblerait que les chinois soient trop fans des européens, et ils adorent nous prendre en photo ! Je ne sais pas trop pourquoi, si c’est pour faire croire qu’ils ont des amis étrangers ou quoi, mais bref, les chinois sont des espèces de paparazzis à européens. 






Pendant que je prenais Lucie en photo devant le temple, un chinois s’est donc incrusté et à demandé à Lucie « Can I take a picture of you ? », ce à quoi elle a répondu « NO ! », ce à quoi il a sourit, et…..a quand même pris une photo ! Une photo ? Que dis-je ? 2, non 3, non 4, non….euh….un certain nombre de photos. De mon point de vue c’était très drôle. Imaginez Lucie, qui doit quand même sourire et faire une bonne tête pour être bien sur les photos que je suis en train de prendre,  mais qui en même temps jette des regards en coin quelque peu contrariée vers le paparazzi chinois. Morale de l’histoire : Lucie va avoir sa photo placardée dans l’album photo familial d’un parfait inconnu au fin fond de la chine. Hihihi


Bon revenons à ces histoires de temples. Le site est énoooooooorme ! C’est un espèce de parc, une jungle en fait, qui s’étend sur je ne sais combien d’hectares, et avec des ruines disséminées un peu partout. Il y a un petit circuit d’une dizaine de km, et une plus grande boucle qui fait environ 20 km. En plus de ça il y a des chemins qui partent des routes principales et vont rejoindre d’autre vestiges perdus plus loin au milieu de la végétation.  En tout il doit avoir une centaine de ruines réparties sur tout le site. Bien sûr on a pas pu tout faire. A l’entrée on achète un pass 1 jour, 3 jours, ou une semaine. 1 jour : sacrilège, pauvres de vous, n’y songez même pas ! 3 jours : on a pris celui là, même si on avait que 2 jours avant de repartir. Mais si vous êtes aussi motivés que nous, c’est tout à fait jouable. 1 semaine : à moins d’être archéologue ou de vouloir connaître chaque pierre par son prénom, c’est pas utile (point de vue personnel... approuvé par Lucie!).
A priori on peut se dire « mouais bon, une ruine ça reste une ruine, au bout d’un moment ça doit toujours être un peu la même chose. Grossière erreur ! C’est assez hallucinant, mais tous les temples d’Angkor sont très différents les uns des autres. Angkor Wat est le plus connu et le mieux conservé. Il est vraiment impressionnant, dans les tons gris et blancs, et avec des escaliers mmmmh RAIDES !




Il y a aussi Bayon. Celui là est entièrement recouvert de sculptures taillées dans la roche. C’est un espèce d’empilement de sculptures de visages géants. Et un empilement de touristes aussi d’ailleurs. Notre grand jeu à partir de ce moment là a été d’essayer de les éviter et d’avoir des photos sans personne dessus. C’était pas si dur en fin de compte. Les touristes sont des moutons : ils vivent en troupeau, il y en a une qui va quelque part et tout le monde suit ! Ils vont d’un temple à un autre en bus climatisé, suivent leur guide au pas de course comme le messie, et se contentent de faire le petit circuit. Le bon plan c’est donc de faire la grande boucle et là c’est le calme plat.




Un autre temple très connu, Ta Prohm, es envahis d’arbres géants. Ils lui grimpent dessus, l’entourent, ressortent par derrière….bref, c’est un peu la pagaille. A se demander si nous aussi on va pas se faire piéger par la végétation !
On a aussi beaucoup aimé la terrasse des éléphants, ou un autre temple dans les tons roses et verts (Preah Khan je crois) avec des grosses statues d’éléphants. Oui, on aime bien les éléphants, et alors ? On a quand même résisté à faire la balade autour des temples à dos d’éléphants. C’était un peu trop cher. Et comme dit Lucie « Mais, ils sont tous petits ici les éléphants ! ». Ouais, ils sont pas grands, très foncés, et poilus (découverte du jour : les éléphants ont des poils !). Et en plus le gars qui les conduit sifflote en continu pendant toute la balade !
Banteay Srei est sans doute le plus beau de tous les temples. C’est aussi le plus loin (environ 45 minutes en tùk-tùk). Il est considéré comme le joyau de l’art Khmer, et on comprend pourquoi ! Toutes les façades sont sculptées, on dirait de la dentelle de pierre. Les couleurs aussi sont magnifiques. Bref, trop beau !

Bon, après avoir réussi à éviter les touristes (dont 99,99999999999999% sont français d’ailleurs) on les a tous retrouvé pour le coucher du soleil au temple de Phnom Bakheng. Ah bah y a plus de monde que pour le lever du soleil !C ‘est sûr que c’est plus facile de se motiver à cette heure là qu’à 5h du matin :s Dès 4h de l’aprèm les gens commencent à arriver et……attendent, attendent, attendent….En plus il fait très chaud (35°c) et ya pas assez de place à l’ombre pour tout le monde. C’est drôle. Certaines personnes redescendent du sommet du temple pour aller patienter en bas à l’ombre. Résultat : ils ont loupé tout le coucher du soleil, mouahahahahah ! En effet faut être prêt : coucher du soleil, 2 minutes chrono ! ouf, on a réussi. Une petite centaine de photos en plus, youpi !






Par contre le côté moins sympas d’Angkor, c’est qu’on se sent un peu harcelées des fois. Si on se laisse faire on revient avec des cartes postales, des livres, des peintures, des bracelets, des sculptures, des instruments de musiques…..La technique d’approche est basiquement la même : « Ooooooooooooooooooh (air éblouis, ébahis, du genre je viens d’avoir une révélation divine ) You are beautiful ! Do you want a postcard ? Your boyfriend must be lucky ! Do you want a dvd?” Bah, ça nous change des “Tùk-tùk ladies?” . Au début c’est assez marrant, mais au fur-et-à-mesure on en a un peu marre de toujours répéter “No thanks” toutes les 2 secondes. Et quand je dis toutes les 2 secondes, c’est pas un euphémisme. Parce que si on dit non, ils redemandent exactement la même chose juste après…….. Le « No thanks » a donc tendance à se transformer en « No » tout cours, puis en « ….. » pas de réponse. Vu : petite gamine de même pas 3 ans, qui ne sais as encore parler mais essaye déjà de vendre des trucs aux touristes o.O

A SUIVRE...

M