Jour 2 : Arrivée au Cambodge, Siem Rep
En fait le bus ne nous emmène pas jusqu’à notre destination finale, Siem Rep, mais jusqu’à la frontière Thailande-Camboge. Ou très précisément à Aranyaprathet (oui en effet les noms thailandais sont souvent un peu compliqués). Après un voyage de 5h dans un bus sur-climatisé (ce qui est le cas un peu partout en Asie : couverture à prévoir pour les trajets en bus), on est littéralement larguées au milieu de nulle part ! On a pas compris que c’était le terminus, mais ils nous on fait signe de descendre alors on a pas le choix. On est dans une ville, ou plutôt un village paumé avec 3 maisons qui se battent en duel, c’est désert, y a personne o.
On prend finalement un tùk-tùk qui nous amène là où on doit faire le visa. C’est un espèce de bureau de la taille d’un grand cagibis, où un gars nous demande nos passeport, des sous pour payer le visa, un supplément si on a pas de photos, et le voilà partis avec nos passeports…euh, on avait pas trop confiance là ! Bon heureusement y a 2 autres touristes à côté de nous qui font eux aussi les démarches pour avoir les papiers. Ca nous rassure (un peu). Voilà le gars de retour avec nos passeports, qui nous dit que c’est bon il nous reste plus qu’à aller passer la frontière. Il nous commande même un taxi qui nous récupérera de l’autre côté de la frontière et nous emmènera jusqu’à Siem Reap (payable tout de suit of course). Un autre gars nous emmène à pied à la frontière. Heureusement qu’on est là tôt, y a moins de monde. On ne fera donc la queue que pendant 1h au lieu de 3 ou 4. Donc nous voilà sortie de Thailande……mais c’est pas fini ! Après être sorties de Thailande, il nous faut renter au Cambodge. Notre guide nous fait traverser un « No man’s land » un peu bizarre, et on est reparti pour faire la queue. Et encore des tampons et des papiers bizarres dans nos passeports, youpi !!!
On est donc officiellement autorisées à rentrer au Cambodge ! Durant le voyage en taxi (2h) on a bien le temps d’observer le paysage. Première constatation : il y a des déchets absolument partout !
Que ça soit dans les villes ou à la campagne, les routes sont bordées de bouteilles et sachets plastiques, emballages etc. C’est trop dommage ! Les maisons, souvent en bois ou feuilles de palmiers, sont toutes construites sur pilotis et entourées de palmiers. Sous les pilotis il y a en général une table ou des hamacs, qui du coup sont bien abrités sous l’ombre de la maison. On s’est demandées pourquoi elles étaient sur pilotis : pas de réponse sûre, mais c’est sûrement parce qu’à certaines période de l’année le pays est bien inondé. Nous au moment où on y est c’est au contraire très très sec, il n’y a rien qui pousse nulle part. On parcourt des étendus archi-plates et sans végétations sur des kms. On a dû voir 3 collines maximum (et encore, je suis généreuse) durant tout notre séjour. En pus des 3 collines, il doit y avoir quelque chose comme 2 routes. C’est simple, de la frontière à Siem Reap on a suivi la seule et unique route qu’on a vue, tout droit, toujours tout droit. C’était sûrement la version locale de la route 66. Autre particularité locale : vous vous souvenez qu’en Thaïlande le sport national c’est d’essayer d’arnaquer les touristes ? Eh bien ici le sport national c’est le klaxon ! Il y en a de toutes les sortes (longs, brefs, graves, aigus, trainants, répétés, en rythme….) et on le lance à toutes les sauces .Mesdames et messieurs Préparez vos oreilles et armez vous de patience. Bon en fait on a compris plus tard que le klaxon c’est juste pour prévenir les vélos et le tùk-tùk qu’on va les doubler donc qu’il faut qu’ils se poussent sur le côté (eh oui on a testé le vélo, c’est vrai qu’avec le vent et le bruit des moteurs dans les oreilles on entend pas ce qui arrive derrière).
Enfin on arrive à Siem Reap 2h après avoir passé la frontière. La ville est clairement plus riche que les autres qu’on a vu jusque là, et c’est évident qu’elle ne vit que par le tourisme. Il y a énormément d’hôtels, plutôt pas mal d’ailleurs. Pour nous ça sera auberge de jeunesse, avec chambre rien que pour nous 2, chacune un grand lit, salle de bain privée, frigo, clim, PISCINE, et le tout pour la somme exubérante de 3 euros la nuit ^^ hihihi !
Petit tour de la ville. Il y a de quoi satisfaire les touristes de tous les pays : restos français, italiens, mexicains….Bon y a aussi des trucs locaux quand même. On a testé et approuvé la nourriture Khmer avec Lucie, c’est super bon ! Bon par contre on est resté plus perplexe sur certains autres trucs, du genre des énormes bocaux à poissons le long des trottoirs, avec écrits « No piranhas » (ne vous inquiétez pas l’explication viendra plus tard).
Le marché de nuit et ses néons faisait aussi un peu spectacle son et lumières dans le style de Disneyland…….mouais ! Par contre les marchés sont assez sympas à aller voir. On a pas trop traîné là où il vendaient de la nourriture (ça sentait vraiment bizarre), mais on est allé voir les éventails, les écharpes, les thés, les petites statues, les robes (mouaahaha trop belles) et surtout les bijoux !!!! Bon ok c’est du faux, archi-faux, mais c’est pas mal imité, c’est super joli, et ça brille de mille feux ! Et en marchandant ça reviens vraiment pas cher ;P En plus on est traitées vraiment comme des reines. Y a pas notre taille ? Pas de problème ! Voilà 3 personnes parties courir dans tous les sens et à moitié retourner le marcher rien que pour trouver ce qu’il nous faut o.O
Bon maintenant revenons à ces histoires de piranhas. Si vous regardez les photos de l’album, vous verrez effectivement qu’il y avait des grands bocaux à poissons (qui nous arrivaient à peu près à la taille) à l’extérieur sur les trottoirs.
Il y a avait la plupart du temps des pancartes bizarres du style « No piranahs » ou « we don’t feed our fishes » :s On est restées un peu perplexes, en pensant comme des bonnes touristes ignorantes que nous sommes, que les petits poissons étaient destinés à la consommation des gens dans les restaurants voisins. Erreur ! On a compris quand on a vu des personnes grimper sur le rebord et mettre les jambes dans l’eau. Il se trouve que ces charmants petits poissons sont en fait destiner à manger les peaux mortes des pieds des gens et leur faire des petits petons tout beaux tout doux tout propres !!! Alors bien sûr on a testé. Moment mémorable ! On a toutes les deux plongé nos pieds en même temps….
mais il y en a une qui a ressorti ses pieds beaucoup plus vite que l’autre….en hurlant sil vous plait !
Alors évidement touts les petits poissons se rabattent sur mes pieds à moi :s
Bon en tout cas on a mis de l’animation dans la rue, avec des cris plus ou moins aigus suivant la taille des poissons qui venaient manger nos peaux mortes. Bon, pas sûr que ça ait vraiment fait une super pub au shop où on était…oups ! Après de longues minutes d’hésitation en mode « je trempe mes pieds, je les ressors aussitôt, je re-trempe mes pieds, et je les ressort encore », finalement Lucie a vaincu les poissons et a réussi a laisser ses pieds dans l’eau. Je suis témoin. Elle a même fini par dire que c’était presque agréable au bout d’un moment.
C’était notre journée « tentatives de trucs bizarres », donc on ne s’est pas arrêtées en si bon chemin. Après le fish spa, ce fut massage de pied pour Lucie et manucure pour nous deux. Vu la tête de Lucie le massage de pieds fut très agréable (bien que j’ai commencé à avoir des doutes quand la fille lui a foutu des claques sur les mollets). Pendant ce temps là, j’étais en pleine hésitation sur mes faux ongles : « Dis, je prends quoi ? Ceux avec les petites fleurs ? Les pailletés ? Ceux qui sont en reliefs ? »
Mmmmmh, choix cornélien ! Allez, finalement ce sera les rouges avec les fleurs bleues et blanches. Et, oh surprise, Lucie aussi s’est finalement laissée tenter par la manucure (victoire). Bien que les couleurs étaient beaucoup moins euh…voyantes, le choix n’a pas été facile non plus.
Le brillant légèrement rosé l’emporte (par contre la petite fleur va être abandonnée en cours de route. Faut pas déconner non plus !)
Le brillant légèrement rosé l’emporte (par contre la petite fleur va être abandonnée en cours de route. Faut pas déconner non plus !)
A SUIVRE...
M.
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